Comment acheter des obligations d’État ?

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Lorsqu’il s’agit d’acheter des obligations, il passe en bourse comme dans la vie réelle.

La peur de rater quelque chose, en anglais Fear Of Missing Out ou FOMO pour faire court, on la retrouve à la fois sur les marchés financiers et dans la vie de tous les jours.

Personne n’a oublié la panique générale qui a conduit nombre d’entre nous à accumuler des rouleaux de papier hygiénique en mars 2020. Et nous conduira, qui sait, à renouveler ce type d’achat à l’avenir.

Mise à jour de juillet 2021

Quand il est apparu que le travail à partir du travail devenait la norme, les investisseurs se sont littéralement lancés dans des actions technologiques, se spécialisant dans les centres de données, le cloud informatique ou cybersécurité.

Des entreprises comme Zoom, Fiverr, Change ou Facedrive ont vu leurs prix atteindre des sommets. Quel que soit le prix à payer, tout le monde voulait sa part du gâteau.

Cette tendance à stocker est favorisée par les banques centrales, qui maintiennent leurs taux directeurs à 0 % et n’arrêtent pas d’acheter massivement des obligations.

En conséquence, les deux tiers des obligations d’État occidentales offrent désormais des taux d’intérêt négatifs.

Et les obligations françaises ou belges ne sont pas en reste. Le rendement des obligations d’État à 10 ans est d’environ 0 % et est parfois même négatif.

Cette situation oblige de plus en plus d’épargnants et d’investisseurs à quitter leur zone de confort et à se tourner vers des actifs plus rémunérateurs et donc plus risqués tels que les obligations à haut rendement et surtout les actions.

Et là aussi, ils sont aidés par les banques centrales qui sont pressées d’acheter des obligations de sociétés et des bourses.

Le résultat est potentiellement dangereux.

Parce que de nombreux investisseurs ne s’en rendent pas compte qu’ils ont un portefeuille qui pourrait s’avérer plus capricieux que d’habitude.

Ne vous laissez pas berner par les rendements des mirrobolants.

Fait preuve d’une grande sélectivité.

En effet, ce n’est pas le passé qui compte, mais l’avenir.

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Faute des banques centrales

Les grands responsables des taux d’intérêt bas sont les autorités monétaires qui, à chaque crise économique, réduisent leurs taux d’intérêt pour stimuler l’investissement des entreprises et la consommation des ménages.

Depuis la récession mondiale de 2009, les banques centrales ont également réduit le loyer de la monnaie pour alléger le lourd fardeau de la dette publique.

La réduction des taux directeurs est également un moyen utilisé pour affaiblir sa monnaie, officiellement pour lutter contre une inflation trop faible via une hausse des prix à l’importation, mais aussi pour promouvoir ses exportations.

Tout cela a amené les taux directeurs à des minimums historiques, entre 0 et 0,25 % dans le États-Unis, 0 dans la zone euro et -0,10 % au Japon.

Mais les taux zéro ne suffisaient pas aux yeux des banques centrales.

En outre, ils ont massivement injecté des liquidités en achetant des actifs financiers, principalement des obligations.

Cela a provoqué une baisse des taux d’intérêt sur les marchés obligataires.

Un nouveau monde

L’investisseur obligataire ne doit pas avoir trop d’espoir.

Le rendement des taux d’intérêt d’il y a 10 ans, où la dette à long terme espagnole ou italienne offrait 5 à 6 % et les bons du Trésor américains ou allemands affichait 3 %, n’est pas à l’ordre du jour.

En brisant les tabous de taux directeurs nuls et en finançant la dette publique par des injections massives de liquidités, les banques centrales ont ouvert une nouvelle ère, qui sera difficile à clore.

La dette mondiale a atteint des sommets.

Les finances publiques n’ont jamais été aussi dégradées en temps de paix.

Toute hausse importante des taux entraînera une crise de la dette.

C’est au Japon, pays développé dont la dette publique est la plus importante, que cette la nouvelle réalité financière a surtout orienté la politique monétaire.

Pionnière en sortant des sentiers battus et en brisant les tabous, la Banque du Japon vise désormais à maintenir les taux d’intérêt à 10 ans autour de zéro !

La BCE tient également à éviter les tensions sur les dettes publiques au sein de la zone euro et n’hésite plus à intervenir pour éviter la hausse des taux.

Si la politique monétaire s’est moins écartée des normes américaines, une forte hausse des taux est peu probable.

Vous achetez des obligations ?

Alors, face à ces très faibles rendements, faut-il acheter des obligations ?

Je pense qu’il vaut mieux attendre un peu plus longtemps pour voir à quoi tout cela nous mène.

La propagation du Covid-19 a atteint les proportions d’une pandémie, poussant d’abord les investisseurs à se réfugier dans des obligations jugées plus sûres.

Est-ce une bonne idée ?

Les gouvernements ont pris le confinement des mesures qui ont conduit à une profonde récession, mais qui ont fourni une relance budgétaire sans précédent en guise de compensation.

La promesse de la Banque centrale européenne (BCE) d’injecter suffisamment d’argent n’a pas empêché les investisseurs de fuir vers la liquidité.

Début mars 2020, le taux allemand reprend brièvement à -0,2%, tandis que le taux italien remonte à 2,4 %.

L’annonce d’un programme qui prévoit d’acheter des obligations de manière très flexible, qui a quant à elle augmenté à 1,350 milliard d’euros, a apaisé les marchés. Le taux allemand à dix ans a ensuite chuté à -0,5 % et le taux italien est même tombé à moins de 1 %.

Aux États-Unis, la Réserve fédérale américaine (Fed) a abaissé son taux en mars 2020 en deux étapes, passant de 1,75 % à 0,25 %. Il injecte des liquidités, pour ainsi dire, sans restrictions, et n’arrête pas d’acheter des obligations de façon illimitée.

En conséquence, le taux d’intérêt à long terme est redescendu à son plus bas niveau historique, inférieur à 0,6 %, ce qui a entraîné des baisses de taux en cascade par le pivot les banques du monde entier.

Une rémunération d’intérêt faible et souvent négative sur de longues périodes semble donc être la norme dans la plupart des pays occidentaux.

Les obligations d’État américaines ont une excellente cote de crédit. Mais la crise du coronavirus a plongé les États-Unis dans une profonde récession. Les politiciens font tout ce qui est en leur pouvoir pour limiter les dégâts.

L’administration américaine a déjà approuvé des programmes d’aide d’une valeur de plus de 2 000 milliards de dollars, et le nouveau gouvernement Biden en a lancé un nouveau, dont le montant et l’impact peuvent vraiment être définis comme historiques.

Je ne doute pas que cet effort se poursuivra aux États-Unis.

L’achat d’obligations illimité doit avant tout rétablir la confiance.

Le dollar américain (USD) est une monnaie de référence et souvent une valeur refuge en période d’incertitude.

Aux États-Unis, le taux à dix ans est descendu sous la barre des 1 % pour la première fois en février 2021. Avec un taux d’environ 0,6 %, il reste légèrement plus intéressant que son homologue de la zone euro.

Cependant, la valorisation relativement élevée et la forte volatilité de la monnaie font qu’il est prudent d’acheter des obligations libellées en dollars.

L’un dans l’autre, je ne suis donc pas inconditionnellement enthousiaste à propos du marché obligataire.

« Ne vous enlisez pas ! Restez sélectif et n’achetez que les placements avec lesquels vous vous sentez à l’aise. »

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Un portefeuille diversifié doit théoriquement inclure des actifs risqués (actions et/ou fonds d’actions), des actifs moins risqués (obligations et/ou fonds obligataires) et des liquidités (compte d’épargne).

Lorsque les marchés boursiers décollent, les actions gonflent le rendement de votre portefeuille. Et lorsque les marchés boursiers sont ébranlés, l’achat d’obligations dont le cours change moins sensiblement, voire différemment de celui des actions, agit comme un matelas de sécurité.

Un portefeuille diversifié d’actions et d’obligations est donc un outil efficace pour obtenir un bon rendement à long terme par tous les temps, sans prendre de risques excessifs.

Cependant, il faut être très sélectif pour acheter des obligations dès maintenant.

Potentiel inexistant

Faut-il donc vraiment craindre une implosion du prix des obligations et des fonds d’investissement qui y investissent ?

Ma réponse est très nuancée.

Il est vrai que, comme nous l’avons vu, les taux obligataires sont maintenus artificiellement bas par la Banque centrale européenne (BCE) qui veut relancer l’économie (des taux bas facilitent l’accès au crédit et encouragent l’endettement pour les investissements) et surtout permettre aux pays très endettés de ne pas payer trop d’intérêts, au maximum. sinon, ils ont un peu plus de finances publiques.

En d’autres termes, sans cette intervention de la BCE, les taux obligataires seraient plus élevés et leurs prix baisseraient.

En fin de compte, si le risque d’un krach obligataire majeur n’est certainement pas mon scénario principal, acheter des obligations en euros ou des fonds obligataires en euros n’a guère de sens pour le moment.

Non seulement les coupons sont très bas, mais les prix des obligations resteront sous pression pendant un certain temps.

Battez l’inflation

N’oubliez pas que l’un de vos pires ennemis, pour votre investisseur, est l’inflation.

Pour protéger le pouvoir d’achat de votre épargne, surtout à long terme, vous devez acquérir des placements dont le rendement est nettement supérieur au taux d’inflation.

L’achat d’obligations et de fonds obligataires en euros ne le permet plus.

Et acheter des obligations en devises étrangères ?

Certaines devises offrent des obligations avec des coupons plus généreux.

Mais attention : lorsque vous investissez dans une obligation émise dans une devise étrangère, il est très important d’examiner également cette monnaie du point de vue du potentiel et du risque.

L’achat d’obligations en dollars (États-Unis, Australie ou Nouvelle-Zélande) offre des rendements légèrement supérieurs à ceux de la zone euro. Mais ces devises sont évidemment exposées au risque de change par rapport à l’euro et ils pourraient chuter considérablement.

Avec le risque, après échange et ponction fiscale, vous obtiendrez moins en euros que ce que vous avez initialement investi.

Je ne suis pas sûr que les obligations d’entreprises en dollars couvrent ce risque et, de toute façon, elles couvrent à peine l’inflation française.

Quant aux devises qui offrent des rendements très élevés, comme c’est le cas pour les obligations en rand sud-africain, en lire turque ou en real brésilien, les pertes que ces devises pourraient subir me paraissent beaucoup plus élevées que ce que l’on peut gagner à la hauteur de leurs coupons.

Bref, sous quel angle j’analyse le problème, j’arrive toujours à la même conclusion : il n’est pas nécessaire d’être très prudent pour acheter des obligations pour le moment, et surtout très sélectif.

Alors, que faites-vous ?

Rassurez-vous, j’ai la solution !

Dans ma formation How to Build Your Stock Portfolio, j’explique pourquoi il faut acheter des obligations, non pas pour le rendement, mais pour leur sécurité, leur quasi-absence de risque.

Si la faiblesse des taux d’intérêt est aujourd’hui un phénomène mondial, nous ne devons pas totalement éviter d’acheter des obligations.

Certains offrent encore un faible rendement, tout en présentant un risque acceptable.

Même si les taux d’intérêt ont chuté, les obligations restent un instrument de diversification intéressant.

Les marchés boursiers étant devenus de plus en plus volatils, ils constituent un butoir bienvenu.

De nos jours, le principal avantage d’un portefeuille obligataire n’est pas à la fois son rendement et la diversification qu’il apporte à votre patrimoine.

Dans la formation, je vous explique clairement comment acheter des obligations, et lesquelles, avec toutes leurs coordonnées :

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