Parking, sous sol : comment les isoler ?

Si votre parking au sous-sol n’est pas isolé, il est tout à fait normal qu’il soit glacial et humide. Jusqu’ici, vous n’avez pas pensé à son isolation, car vous n’y passez que quelques minutes pour garer et pour récupérer votre véhicule. Cependant, si vous avez un grand espace au sous-sol, vous pouvez l’exploiter. Vous pouvez y créer un espace de stockage ou d’entreposage, mais pour ceci, il faudra passer à son isolation. Comment s’y prendre ? On vous dit tout dans cet article.
Les différentes solutions d’isolation du sous-sol
Pour isoler de manière efficace ce parking au sous-sol, on peut vous proposer différentes solutions. Ainsi, vous pouvez :
A lire également : Pourquoi confier la rédaction de comptes rendus de réunions à un professionnel ?
- Isoler les murs de votre parking au sous-sol : à cause du phénomène de capillarité, l’humidité du sous-sol peut atteindre les murs de votre intérieur et vous pouvez avoir des taches d’humidité sur les jointures murales. Dans ce cas, il est conseillé d’opter pour l’isolation des murs du sous-sol. Pour cette solution, on peut coller des panneaux de polystyrène sur le mur. Il est également possible de faire du flocage sous sol. Cette technique consiste à projeter un mélange de flocons de laine et de liant,
- Isoler les sols du sous-sol : cette solution représente des grands travaux, car avant même de déposer le revêtement isolant, il faut traiter le plancher du parking. Il faut appliquer un pare-vapeur sur le sol et le surélever de quelques centimètres sur le mur. On peut par la suite mettre la plaque isolante. Pour cette dernière, le bois n’est pas très recommandé, car même si vous avez traité l’humidité, le sous-sol reste toujours humide. Ceci dit, avec le temps, la plaque isolante en bois risque de gonfler,
- Isoler le plafond du garage : la technique pour cette solution d’isolation est à peu près la même qu’avec l’isolation du plancher. Ici, il n’y a pas vraiment d’obligation d’installer un pare-vapeur, car un panneau de polystyrène extrudé fera l’affaire. Il serait tout de même judicieux d’appliquer par la suite une peinture hydrofuge pour la protection du plafond de votre sous-sol contre les champignons. Pour cette isolation du plafond du sous-sol, il ne faut pas non plus oublier d’isoler les tuyaux.
Quel isolant thermique choisir ?
Une fois que vous avez décidé de la solution d’isolation à adopter, vous devez trancher sur l’isolant thermique. Il y a une belle variété d’isolants, mais il faudra faire le choix en fonction de la construction, des contraintes techniques et de votre budget pour ces travaux d’isolation. Sachez qu’on distingue trois catégories d’isolants thermiques :
Lire également : AddViseo : Connexion à son compte de projet professionnel
- Les isolants minéraux : ce sont des isolants thermiques qui sont d’origine naturelle. Ils sont souvent privilégiés de par leur excellente performance et de par leur coût raisonnable. Parmi les isolants minéraux les plus connus, on a la laine de verre et la laine de roche. Pour la technique de flocage pour l’isolation, on utilise plus de la laine minérale,
- Les isolants naturels : ces isolants sont composés de fibres naturelles ou animales. Ils peuvent être à base de laine de mouton, de laine de chanvre, d’ouate de cellulose ou de fibres textiles. Si pour cette rénovation énergétique, vous voulez rester sur la ligne écologique, choisissez des isolants naturels. Rassurez-vous : ils offrent un excellent degré d’isolation thermique et acoustique également. Pour le garage au sous-sol, ils peuvent être une bonne alternative,
- Les isolants synthétiques : par leur appellation, vous avez compris que ce sont des isolants provenant de produits pétroliers. Dans la plupart des cas, ils sont à base de polystyrène et de polyuréthane. De toute la collection des isolants, ils sont les moins chers, mais ils offrent également une bonne résistance à l’humidité.